Régime micro-entreprise : le pour et le contre

Idéal pour les entrepreneurs individuels, le régime micro-entreprise présente de nombreux avantages aussi bien sur le plan administratif que fiscal. Cependant, il faut noter, au même rang, la présence de plusieurs inconvénients. Afin de ne pas vous y conformer désavantageusement, nous vous aidons à mieux comprendre ses modalités avec notamment les privilèges et les difficultés dont vous pourrez rencontrer.

Quelques mots sur le régime micro-entreprise

Le régime de la micro-entreprise vient en remplacement du régime auto-entrepreneur. Il se destine essentiellement aux créateurs individuels et aux EURL avec un gérant associé unique. Le régime micro-entreprise accessible aux entrepreneurs individuels est en fait un régime de paiement simplifié et libératoire des charges sociales. Une option pour le versement libératoire de l’impôt sur le revenu peut venir le compléter. Ici, il convient aux entreprises intéressées de respecter des seuils annuels de recettes. Les limites à considérer dépendent des activités de l’enseigne. 

Les avantages du régime micro-entreprise

Les micro-entrepreneurs bénéficient d’une multitude de privilèges. On cite notamment les allègements comptables conséquents, la réduction des coûts de fonctionnement et la facilité du calcul des cotisations sociales. Les dirigeants n’ont pas à tenir ni un grand-livre ni un livre-journal. Aussi, il se décharge de tout compte annuel qu’il s’agisse d’un bilan, d’un compte de résultat ou d’une annexe. Ces allègements comptables se traduisent également par la réduction des frais de fonctionnement. Le micro-entrepreneur n’a pas besoin de solliciter les services d’un expert-comptable.

Les inconvénients du régime micro-entreprise

Tout d’abord, pour adhérer au régime micro-entreprise, il faut respecter un grand nombre de conditions. C’est son champ d’application même qui constitue l’inconvénient majeur. L’entreprise doit se limiter à un certain seuil de chiffre d’affaires. De plus, il faut qu’elle soit une EIRL, une EURL avec un « gérant associé unique-personne physique » ou du moins une entreprise individuelle. En outre, le régime micro-entreprise ne convient pas aux sociétés aux dépenses éminentes. L’auto-entrepreneur est tenu de payer les cotisations et les impôts dès qu’il encaisse un chiffre d’affaires, et ce, même si ses activités sont déficitaires. Aussi, le régime micro-entreprise complique l’affiliation aux ARE.